mardi 28 mars 2006

Ce qui fait violence.



Pourquoi les producteurs paieraient pour faire des grands films alors qu'ils peuvent mettre leur pognon dans des daubes.
Wattaaaaaa!!!!



jeudi 23 mars 2006

Ce qui fait 1 an.



Ce qui s'enflamme.

Pour répondre à Cédrig sur le concept de match d'improvisation et ses adaptations dans le forum de la LUDI.

Posté par Cédrig 23/03/2006 @ 10:08

Encore des adeptes du "c'est comme ça et pas autrement (donc on ne change rien)", moi je trouve ça dommage. C'est la sclérose qui nous guette. Tout cela ressemble fort à du défaut d'écoute. Je comprends que vous soyez attachés au principe du match tel qu'il existe actuellement mais soyez ouverts, il y a peut être des choses à changer ; l'impro n'est elle pas signe de libertés, de possibilités. Il n'y a pas qu'une façon de faire, c'est ce qui fait la complexité, la difficulté mais aussi la richesse de l'existence.
Grodrig (assez déçu de lire ce genre de messages)


Posté par Benito 23/03/2006 @ 11:57

Je n'ai rien contre les soirées expérimentales ou autres concepts. Je trouve cela trés amusant et permet au public de voir d'autres choses. Mais je vais tenter d'expliquer pourquoi le concept du match doit être respecté.

Le concept de Gravel et Leduc n'est peut être pas le meilleur, mais il a l'avantage d'être connu de tous et d'avoir été choisi par l'ensemble de la communauté francophone. Tous les acteurs en connaissent le mode de fonctionnement, le décorum et les plaisirs. Tu n'as donc pas de mauvaises surprises lorsque tu arrives quelque part. Cela permet aux joueurs de ne pas s'inquiéter et d'être uniquement concentré sur le jeu et son évolution. Tu es libéré des contraintes environnementales et libre de jouer. Si on t'impose une nouvelle structure, tu cogites, tu te demandes comment la jouer, comment l'intégrer... Tu te retrouves dans un spectacle balbutiant où chacun hésite à son rôle et où tout s'écroule souvent. Changer de spectacle veut aussi dire perdre des équipes de grandes qualités théatrâles qui ne veulent faire que des matchs et se retrouver avec des équipes hésitantes pour qui le pire passe avant les histoires et la création.

J'ai sans doute une vision trop élitiste, intellectuelle ou idiote de l'improvisation mais, à mes yeux, improviser c'est un peu libérer son esprit pour vivre un moment unique qui ne trouve pas son fondement dans une simple caricature ou copie d'autres choses. A chaque phrase nous construisons une histoire sans jamais savoir où elle finira, utilisant tous les élèments que nous nous imaginons et en donnant un sens à toutes choses. Un moment où tout notre corps répond aux impératifs fixés par nos idées et d'où l'on sort complètement vidé. Les improvisations parfaites seraient d'être investis totalement par les rôles que l'on se donne comme si nous étions en permanence nous même tour à tour capitaine, pirate, banquier ou mendiant. Pas une copie de ces gens, juste devenir eux totalement l'espace d'un instant sans fard ni caricature. Un doute devrait être un vrai doute, la peur n'est plus une simple grimace mais un vrai sentiment qui vous glace de le sang, les gestes les plus anodins aurait tous un sens, un but et des conséquences, nous ferions du Molière et pas des copies de Scapin... Pour l'instant, on joue grossièrement en se facilitant la vie le plus possible avec des grimaces, des gags, des catégories de cabotinage, nous photocopions nos rôles et tout manque de saveur au fil des matchs... Nous sommes encore bien loin de ce qu'est (à mes yeux) l'art de l'improvisation et du jeu théatrâl. Souvent cela est du aussi à un manque total de culture théatrale, télévisuelle, cinématographique... des acteurs qui cherchent tous les clichés possibles pour se rassurer.

Souvent on me dit : "On veut changer un peu le concept pour le public parce qu'il le veut". Moi je dis : plutôt que de changer pour donner au public ce qu'il croit vouloir, donnons lui ce que nous voulons qu'il voit et il aimera ça c'est certain. Arrêtons de simplifier et de nous faciliter la vie. Aprés tout, nous ne sommes pas venus à l'improvisation pour le public, nous sommes venus pour nous, pour sustenter notre appêtit créatif et fouiller un peu nos esprits et nous mettre en danger. Arrêtons de vouloir nous adapter et de changer la structure car se faisant nous ne faisons que nous éloigner un peu plus de tout ce qui rend un spectacle d'improvisation magique.
Rien ne sert de mettre une impro supplémentaire si elle n'a pas lieu d'être dans un match au risque de le gacher, il y a un temps, on le respecte. Ce n'est pas parce que tout le monde veut encore jouer que le jeu sera bon... Je prèfére passer mon temps à improviser et à faire évoluer mon jeu de cabot en espérant un jour savoir faire la moitié de ce que l'impro représente.

Pour finir, demande toi pourquoi tu es venu à la LUDI : est ce pour être connu, être reconnu, être flatté, ne jamais être en danger ou simplement pour Improviser. Aprés 5 ans, beaucoup de matchs, de pièces de théâtres, de cours et de livres, je peux dire que j'étais venu pour cabotiner et rencontrer des gens mais je suis resté pour improviser. Trés sincèrement, j'espère un jour y arriver.

vendredi 17 mars 2006

Ce que Lilles fait.

L'heure est venue de faire un point tout personnel sur une aventure lilloise qui restera dans les esprits de tous les participants.

La maffre, la malchance, la calamité et toutes les autres dénominations, singulièrement féminines, synonymes ont été nos soeurs pour ne pas dire nos amies pendant ce week-end. A vous mes chers lecteurs, aussi nombreux et variés que les 4 pieds d'une chaise, je ne veux pas vous imposer d'innombrables pages de détails ou de tentative de romance pour donner un peu de caractère à ce post. Je serais donc aussi bref que possible autant que faire ce peut.

Aux premières lueurs du vendredi, nous sommes partis avec un Opel Vivaro 9 places mais déjà avec une bonne heure de retard à cause des bouchons toulousains. Nous avons roulé droit devant nous sans jamais nous retourner . L'esprit plein d'envies et de découvertes comme à l'habitude. Eric, dans un élan herculéen de générosité, a fouillé au plus profond de son sommeil s'il pouvait trouver un sujet de conversation digne de l'équipée mais il s'oublia lègérement et ne se réveilla qu'à l'approche d'Orléans. Amélie en bonne élève suivit l'exemple du maître et resta endormie une bonne partie du voyage. Jamais de mémoire de ludien, un voyage n'avait été aussi reposant. Les pilotes se succédaient au volant de la bête et les kilomètres ont filé en silence.

Arrivé à Lilles, les autochtones nous ont accueillis avec sourires et plaisirs. Je revois encore Laetitia (ancienne ludienne et actuelle présidente de la LILA) courir vers moi, sa longue robe volant au gré des embruns du nord puis me sautant au cou pour m'embrasser langoureusement. Mais Lydie, devant la menace, l'avait empoignée et aprés quelques coups de pieds en plein face cassant ça et là un nez, un coude et un plexus, me laissa faire la bise à la pauvre Laetitia gisant au sol dans un caniveau. Tout se passe à merveille donc et c'est juste aprés ce grand moment de liesse générale que l'injuste glaive du malheur s'est abattu sur les ludiens.

Le groupe s'est scindé en 2. Moi et Lydie sommes partis avec Gregory dit Co@ch, un pote lillois chez qui nous avons pu passer une superbe soirée de crémaillère pleine de rencontres, de discutions, de vodka et de PQ. Les autres ont suivi Laetitia meurtrie jusqu'au domicile "nuital" pour "nuiter" comme il se doit. Mais la voiture en décida autrement et vlan... la panne, bête certe mais la panne quand même. Le circuit de refroidissement des soupapes électroniques de l'essui glace arrière vient de lâcher, immobilisant derechef les potentiomètres isomètriques de régulations de liquide de frein. Tout s'enchaîne alors, un voleur de voiture prend Laure en otage mais n'arrivant pas à sustenter son appêtit sexuel, elle fut vite relachée. Amélie et Judith se retrouvent au chômage sans le sou, à devoir tapiner pour se payer une fricandelle pourrie. Nico est enfermé dans une salle remplie d'ordinateur sans internet comble de tout, Eric se fait émasculer. Pendant ce temps, je bavasse guilleret avec mes potes et jouie innocemment d'une soirée animée.

Le lendemain matin vers 15h00, Lydie et moi rejoignons le groupe lilloisement entouré dans le centre ville. On se pose 2 heures durant au restaurant les 3 Brasseurs où nous mangeons à notre faim les spécialités locales que tout bon toulousain peut aller déguster aussi au Carrefour Labège. Laure arrive à l'heure du dessert et m'apprend que nous n'avons plus de voiture, que Nico et elle se sont cassés le cul à en trouver une autre pour pouvoir rentrer à la maison. Pendant ce temps, nous attendons l'addition. Eric part avec Nico chercher le véhicule à l'aéroport et reviennent. nous attendons toujours l'addition. Je commence à stresser pour le match, il est temps d'aller aux toilettes comme d'hab. je reviens et on attend l'addition.

Samedi soir... le match approche, nous sommes tous dans la trés belle salle du Studio 4 à Marquettes. C'est l'heure de l'échauffement collectif. C'est à ce moment là que j'ai senti comme un vide. Aucune des tentatives d'impros ne fonctionnait. Les rencontres ne se faisaient pas. J'ai peur...trés peur. Aprés quelques débuts d'impros calamiteux, nous décidons d'un commun accord que les équipes doivent s'échauffer séparement. On va se mettre dans un coin, on chante, on joue, on se remonte le moral. Puis je vais aux toilettes.

Le match commence... et là, tout va bien. Laure fait le premier lead. Nous avons quelques problèmes de gestion et de motivation dans l'équipe mais ça fonctionne. Je rappelle que c'est Lydie qui tient lieu de coach et prend note de tout. Revoir Laetitia à l'oeuvre me donne une patate monstrueuse. Je commence à avoir quelques bonnes sensations lors d'une comparé à 1 joueur par équipe. En face de nous, 6 joueurs (Laëtitia Breuilh (#1), Evelyne Guillotin (#2), Céline Quester (#8), Olivier Finet (#7 – Cap.), Frédéric Loubert (#6, ass.), Nicolas Lefebvre (#5) ) et un coach motivé (Nicolas Deguine). Ils ont du répondant et la machine se met en route. Le premier tiers temps passe trés vite avec 2 impros comparées assez longues mais le public d'abord frileux semblent se prendre au jeu.
Au second tiers temps, les mixtes s'enchaînent et ça se passe relativement bien. Je ne ressens pas cette magie envoutante qui fait monter le rouge aux joues et qui vous enflamme l'esprit mais le spectacle est bon. Pour les comparés, la fusillade avec service obligatoire a permis à l'équipe de retrouver toutes ses marques. Judith a l'étincelle et se lance dans une chantée mémorable où je ne peux que prendre plaisir à lui donner la réplique.
Pour les mixtes, les rencontres se font, j'apprécie le jeu de Laetitia (jusque là pas de surprises) et celui de Fred qui me plaît bien à faire beaucoup d'objets... Evelyne dont c'est le premier match développe les bons coachings de Nico. Enfin... Les lillois jouent proprement et montrent qu'ils ont du métier.
3eme tiers temps, l'ambiance retombe. Alors là rien ne va plus. 3/4 impros se suivent et rien ne se passe, comme si l'écoute avait disparu, les joueurs s'endorment. Le public vote pour rééquilibrer les scores, les rires ont laissé place à l'abscence. L'arbitre belge gesticule et siffle tant qu'il peut mais tout le monde se refroidit. Puis à 10/15 minutes de la fin du match, ça redémarre... youpiiiiiii. La fin du spectacle approche, 2 joueurs lillois sont expulsés, moi de même. Fin du match. le public en redemande... c'est gagné.

Mon seul gros regret sera sur la dernière impro mixte, l'anti-jeu d'un lillois qui n'a pas hésité à démanteler une histoire qui tournait trés bien juste pour pouvoir placer son défi. Je trouve ça dommage mais c'est ainsi.

Aprés le match, la salle est démontée brique par brique et nous nous retrouvons dans un petit appart sympa pour la bouffe et l'apéro. je m'endors comme une grosse merde sur le canapé alors que Lydie caresse amoureusement mon cuir chevelu. Tout le monde semble ravi et c'est parfait. D'ailleurs juste avant de m'endormir , j'ai cru voir qu'un ludien ne passerait pas sa nuit tout seul. Rohhhh, le coquin.

Retour, le lendemain matin. Je me suis arrêté à Paris pour passer quelques jours avec mon père (c'est de là que j'écris ce post) et je pense fort à tous ceux avec qui j'ai fait ce voyage. Vivement le prochain. Et voilà qu'à peine je quittais le groupe, que celui ci a trouvé le moyen de se perdre dans Paris, puis de retomber en panne sur l'autoroute. Chienne de vie.^^

NB : en relisant, je me rends compte que je ne parle quasiment pas des galères du WE mais comme j'ai la flemme de recommencer...bein, si vous voulez des détails, il vous faudra demander.

NB2 : J'espère que le match Paris/Toulouse au CAP s'est bien passé.

mardi 7 mars 2006

Ce qui m'a usé.


Et hop hop hop, voilà que j'ai enfin terminé mon poster de présentation de travaux. C'est dur de caler sur une feuille deux années et demi d'un travail passionnant et jamais rébarbatif de la façon la plus simple possible (encore que "simple" soit un bien grand mot).

Si vous êtes curieux de voir comment on fabrique des lasers, cliquez sur le lien subtilement caché dans ce post.

vendredi 3 mars 2006

Ce qui m'a musée.


Voilà pourquoi j'aime le musée d'Orsay.
Ce n'est pas la seule pièce magique de cet incroyable gallerie de merveilles, mais c'est ce genre d'oeuvre qui ont commencé à me faire aimer l'impressionnisme. Le plus beau dans cette oeuvre (outre le travail des couleurs, la finesse floutée des traits, le choc de l'oeuvre dans une époque prude...) reste son nom : "L'origine du Monde".
Je trouve ça beau, poètique et à la mesure d'une telle oeuvre.

NB : Dimensions : 55 cm x 46 cm
Matériaux : Peinture à l'huile sur toile

Date : 1866

mercredi 1 mars 2006

Ce qui se joue

Et bien voilà, j'ai envie de faire un petit point personnel sur ce WE qui vient de s'écouler.

Samedi 25 février
7h30 :

Rendez vous sur le parking où il y avait la barraque des vigiles dans l'ancien temps. J'arrive avec ma toute nouvelle "Renault 19 Chamade" offerte le WE précédent par mon grand père Maurice Messant. Il y a déjà Laure, Eric et Tamara en train de s'empiffrer des chocolatines que Laure a eu la bonne idée d'acheter pour éviter les incommodantes fringales matinales. On se bisouille abondamment, s'éclabousse de tendresses et déjà Ced, Tilde et Elise arrivent. Tout le monde charge le ridicule coffre de l'Opel Zafira de location et nous voilà embarqués pour deux jours de plaisirs.

10h00:
Eric est au volant, nous attendons la première pause avec impatience. Non pas parce qu'il est mauvais conducteur ou que nous avons besoin de nous dégourdir les pattes, mais parce que sa musique électronique (dont lui seul comprend le sens profond) lasse nos oreilles de néophytes.

10h30:
Pause...je passe au volant et viva la Mano Negra.^^

12h30:
Nous nous arrêtons dans un chaleureux et pittoresque restaurant aux accents d'Italie. Pizza aux boudins et aux pommes, lasagnes aux saumons, lasagnes bolognaises, tagliatelles en sauces, pizza aux camemberts... c'est la ronde des délices gustatifs. Heu... bon ok, c'était un restau un peu naze où les plats étaient bons mais sans plus. N'empêche on s'est fait plaisir et pour rester fidèle à la tradition, j'ai pris une salade périgourdine en entrée. Non mais!

13h52:
Approximativement l'heure à laquelle nous avons ré-embarqué dans l'Opel pour repartir. La route défile, Poitiers passe à notre droite puis arrive Tours. C'est là qu'on s'arrête.

15h30:
On se pose dans un hypermarché pour faire le plein et acheter les cadeaux de fin de match pour la L.I.T. La première idée est basée sur un concept simple : des verres et une bouteille...mais bon. Avec tout le potentiel imaginatif de la troupe, on devrait bien trouver une vraie idée...
Le salut viendra d'Eric, qui grace à son charme virginal, séduit une commerciale distribuant à qui les veut des bons de réduction pour des déodorants Axe. On saute sur l'occasion. Les cadeaux sentiront bons. A côté de ce dilemne cornélien, Tam joue à la gosse attardée dans un kaddie. Elle prend tout ce qui lui passe sous la main et les gens la prennent en pitié. C'était trés drôle. si si! Elle est d'un naturel impossible pour jouer la débilité, c'est à vous rendre fou.^^

16h30:
Arrivée dans le parc floral du village "La Riche" à côté de Tours. Au centre du parc trône un gigantesque chapiteau de cirque, c'est là qu'on va jouer. Youhouuuuuuuuuu!!! La classe.

17h30:
Heu...pas de chauffage sous le chapiteau. 3,5° ... Elise a un bloc de glace qui pend du nez. Cédric est recroquevillé contre Tilde cherchant le moindre carré de peau encore chaud, Eric est à genou dans la terre blessée par le froid et implore le Trés Haut de nous donner un feu de camp. On se caille. C'est pas dieu possible. Mais l'ambiance va doucement se réchauffer car les joueurs de la L.I.T débarque peu à peu. Tilde profite de la salle de musique pour jouer quelques morceaux entrainants comme les valses de Yann Tiersen. Tam, quand à elle, s'amuse comme une folle avec une batterie et son PUSINOU, jolie petite pelluche achetée à l'hypermarché qui deviendra l'idôle de notre soirée. Personnellement, je visite les toilettes pour y laisser quelques traces de mon passage.

18h00:
Le chauffage est allumé sous le chapiteau. Allellujah.

18h50:
Les toulousains sont tous en cercle quand un Monsieur que j'ai pris pour une bouée est entré dans la pièce. Il ne ressemble qu'à un bibemdum tout mou et Elise nous apprend que c'est un monsieur trés important dans le monde de l'impro. Comme quoi des fois, on se doute de rien et en fait... On attend qu'il s'éloigne gentillement et on continue notre concentration.

20h00:
Fin de l'entrainement collectif. Une chandelle, un shuba, quelques "impro-clac" et l'ambiance est bonne. Seule ombre au tableau, l'homologue de Tilde est en larme. Elle va faire là son tout premier match et voulait s'entraîner tout seule dans son coin, loin de nous...alors elle a été un peu remué par les exos proposés. On va vite tenter de comprendre, histoire d'éviter qu'une mauvaise ambiance s'installe pour des niaiseries. Tout se finit bien. Je retourne aux toilettes, puis j'y retourne encore.

20h30:
Début du spectacle.
Joueurs : Tamara, Mathilde, Elise, Cedric, Eric et Benito.
Coach : Laure.
Les 5 minutes d'échauffement réglementaire ne font pas aprti des coutumes locales. Les joueurs sont sur la patinoire pendant l'entrée du public et s'entraînent (sans la musique, pour être entendu) comme ils veulent. Ca dure facilement 10/15min et c'est vraiment sympa. Laure nous fait choisir un gars dans le public pour l'utiliser comme cobaye.

L'arbitre s'avance : Valérie LESAGE, 15ans d'expérience du match d'impro. Elle a la classe et l'expérience (15ans, mais je l'ai déjà dit)
Les équipes bafouillent leurs hymnes respectives et la sonnette de début de match hurle. C'est parti.

Un match terrible, des thèmes trés abordables laissant libre cours à nos esprits, beaucoup de d'improvisations libres, les mixtes et les comparés s'enchainent. Les rencontres se font, les comparés s'enflamment. Je ne regrette aucune des impros comparées de l'équipe qui montrent du beau jeu, de l'originalité, de l'énergie et ça plaît. Je prends de plus en plus mon pied et les autres aussi. Tout le monde gère bien les impros. On en redemande.

L'arbitre siffle la fin du match. Score 8/8. Mais une égalité est impossible. La minute de repos est chronométrée. Tamara sera la meneuse de l'impro finale.
Libre - Thème : pour la bonne bouche - Catégorie : Film policier - nb joueur illimité - temps 5min.

Elise fait les pensées de Tam, qui entre dans la peau d'une détective privée trés sexy. Une enquête se profile et Tam sera confrontée à un ennemi pire qu'un démon, un dentiste fou rongé par sa conscience. Pour retrouver sa trace, elle sera aidée par un témoin psychologiquement amoindri qu'il lui faudra embrasser pour le calmer.... quelle histoire.

Fin du match 9 à 8 pour Toulouse.
Etoile : 3eme : Doulfi de la L.I.T., 2eme étoile pour Eric et 1ere étoile pour moi. Je suis tout fou.

23h30:
Rendez-vous au bistrot du coin où nous attendent la bouffe et une bonne soirée. Ils sont vraiment sympas à Tours, tout se passe bien, le vin coule à flot et pendant que nous sommes tous en train de chanter des chansons à boire, la voiture de Virginie (une joueuse de Tours) se fait braquer...

Dimanche 26 Février :
02h00:
Séparation des groupes. On découvre la voiture de Virginie, la portière bien écartée. Ca fait chier. M'enfin, cela ne va pas m'empêcher de dormir, je ne tiens plus debout.
Laure, Elise et Moi partons avec Virginie pour un appartement tout joli tout beau avec plein de morceau de vie dedans. Un matelas gonflable pour moi, le clic clac pour les filles, je m'allonge et rideau. Ced, Tam, Eric et Tilde partent avec l'Opel chez Valérie Lesage (l'arbitre) pour continuer la soirée avec la L.I.T. Eric est tel un soldat en quête de la soirée parfaite, les autres sont exténués et implorent Morphée de les assomer.

11h30:
Laure, Elise et moi arrivons chez Valérie qui nous ouvre la porte avec un large sourire complice. Eric est endormi sur le canapé avec une auréole de vin sur les lèvres. Ca sent la sueur et la vinasse, la fin des hostilités a eu lieu vers les 6h00 du mat.
Tout le monde se réveille, se douche. On se bisouille et hop...on repart pour Toulouse, du bonheur plein les yeux. Ils sont vraiment extras.

15h00:
Arrêt pipi sur une aire d'autoroute. Je pars dans la boutique acheter qlq gateaux pendant que tout le monde profite des commodités. Puis, je les rejoins et je retrouve Eric immobile en train de méditer devant une machine à cadeau à 1€. Il était en train de s'ébahir debout, immobile devant des petits cochons que quand-on-appuie-dessus-y-a-du-caca-qui-sort. Un grand moment de fou rire.
Aprés ça, Tam tente d'appeler sa mère et de lui faire croire qu'elle n'a rien bu la veille au soir.

20h00:
On est arrivé. Elise a été déposé non loin de chez elle. Nous nous quittons sur ce même parking où nous nous étions retrouvés le samedi matin. On se donne rendez-vous au Mac Do de Ramonville pour se sustenter et faire un coucou à Yves. la soirée ne fait que commencer...


Le WE ne s'est pas tout à fait terminé là, mais il est temps pour moi d'aller bosser... je continuerai plus tard si j'ai du courage.

NB : J'invite les quelques lecteurs à visiter le blog de Ced avec un post sur l'une de nos impros.