jeudi 23 juin 2005

Ce qu'il faut comprendre....

Je ne sais plus où j'en suis. Je deviens fou. J'aime ma femme mais la communication entre nous a toujours était mauvaise. Non, pas d'inquiétude, je parle d'outils de communication. Ceux qui me connaissent savent que je suis, actuellement et ce depuis plus de 8 mois, avec une jeune et ravissante infirmière aussi intéressante que passionnée, mais que cette douce enfant, fruit de l'amour, habite à 155km de Toulouse. Notez bien, que je n'habite qu'à 154,7 km de chez elle puisque en y allant vous pouvez éviter un sens unique qui raccourcit trés largement le chemin alors qu'en venant vers Toulouse, vous devez faire le grand tour. 300 mètres, c'est une véritable ruine en carburant et je tente, par moment d'inventer un système de porte-avion aérien à base de ballon hélium hydrogéné qui me ferait économiser autant mon énergie que mon environnement. Mais là n'est pas le propos.

Pour communiquer le plus souvent possible nous utilisons les moyens modernes submentionnés, je cite : le téléphone cellulaire à batterie rechargeable, internet et sa pléîade de messageries instantannées offrant des services aussi variés que les transferts de fichiers, la webcam, les micros... et la poste, mais c'est un peu plus long pour discuter chiffon!

Et c'est de là que vient tout le problème, aprés mes journées face à mon ordinateur, je n'en peux plus et je deviens un peu nerveux. Nous nous connectons en soirée via Skype, un MSN messenger-like. Et ma femme m'explose les oreilles avec son micro. Ca me gonfle, je raccroche, elle me fait la tête, et c'est l'avalanche, elle s'énerve aussi, elle roumègue dans son coin, m'insulte, descend dans la rue à moitié nue, se fait prendre en stop, viole le conducteur aux anges, fait brûler la voiture avec sa victime à l'intérieur, fait derailler un train, braque des banques, achète un arpent de terre au Pakistan, apprend à piloter à des extrémistes et fait péter New York. S'en est trop. On ne peut pas laisser perdurer ces problèmes de communication. ça va nous pourrir la vie.

Conclusion : Faut que je me calme, et que je lui offre un vrai micro.

vendredi 17 juin 2005

Ce qui a le goût de nous plaire


hum. C'est vrai que c'est bon le chocolat.

Ce qui donne du pain

Mon taff me prend tout mon temps. ras le bol. Alvin reviendra d'ici peu mais pour l'instant mes heures de travail sont trop chargées pour que je puisses en dire plus qu'aujourd'hui.
Et vous, ça va?

mercredi 8 juin 2005

Ce qui reste nous marque.

Voilà plusieurs mois maintenant que je me suis fait faire un tatouage par un vrai tatoueur (pas ceux des plages qui font des trucs qui ne tiennent pas plus d'une semaine) et je voulais simplement faire un petit témoignage: "ça fait un putain de mal de chien!"

Avant de vous lancer pour vous faire faire tout le dos en couleur avec des dragons, scorpions et autres diablotins, réfléchissez bien et imaginez que vous allez rester plusieurs heures assis(e) ou allongé(e) avec une machine qui perfore les couches supérieures de votre épiderme à une vitesse folle pour y incorporer l'encre. L'aiguille s'enfonce à fond la caisse dans la peau et à chaque pénétration, vous sentez une goutte de sueur qui perle sur votre front. Vous vous sentez de plus en plus fatigué, votre organisme lutte tant qu'il peu contre la douleur et parfois, vous tombez quelques instants dans les pommes.

Lorsque c'est enfin terminé, vous rentrez chez vous et pendant un mois vous vous passez de la pommade pour nourrir votre peau gonflée et qui tire. Vous devrez aussi éviter le soleil car la période de cicatrisation rend votre peau fragile aux agressions solaires (choisissez bien votre période)

Enfin, aprés un mois, si vous avez eu la chance d'avoir un tatouage qui se termine en une fois (parce que si vous voulez de la couleur, il faut y retourner plusieurs fois), vous retournerez chez votre tatoueur qui vous fera les retouches, finitions... et c'est reparti pour un tour et là encore, ça fait mal, puis la pommade...

Aprés deux mois, vous pourrez enfin vous dire, en fait, c'est cool et puis c'était pas si terrible. Et si je peux me permettre de donner un avis trés personnel sur mon blog : "ça me fait bien plaisir d'avoir mon tigrou!" et quand ma mère a vu ça pour la première fois elle a dit "C'est quoi cette horreur!" puis elle s'est approchée, a mieux regardé et dit "C'est trés joli en fait, mais bon, n'en fait pas d'autres!"

Ce qui fait que je me léve

Souvent des gens me demandent d'une voix douce et mélodieuse :
"Mais, Benoît qu'est ce que tu fais dans la vie?"
Et je m'empresse de répondre :
" Je suis en thèse de microélectronique et je fabrique de nouveaux lasers pour les télécommunications, genre internet trés haut débit et réseaux courtes distances"

Aujourd'hui, pour être plus précis, et ne plus laisser personne dans le doute, je poste des résultats tout récents qui se suffisent à eux mêmes.





Voilà, j'espère que les curieux sont enfin satisfaits! ;o)

Ce qui fait tourner les têtes.

Voici une nouvelle AFP qui m'a beaucoup plu. Pleine d'enseignement sur le fameux adage de l'âne qui avance seulement quand on lui accroche une carotte devant les yeux.

LONDRES (AFP) - mardi 26 avril 2005 - La poste britannique a trouvé un moyen inédit pour lutter contre l'absentéisme, faisant miroiter une voiture gratuite au personnel qui travaille pendant six mois sans tomber malade.

Après une première période de six mois, le résultat a été immédiat, a rapporté mardi le quotidien The Guardian. Le taux de présence quotidienne a progressé de 10%, soit l'équivalent de 1.000 personnes.

Pour générer cet enthousiasme, Royal Mail avait fait miroiter à ses employés la possibilité de gagner une Ford Focus ou des bons vacances d'une valeur de 2.000 livres (près de 2.900 euros), via un tirage au sort.

Plus de la moitié des 170.000 employés de Royal Mail et de sa filiale Parcelforce Worldwide ont pu participer au tirage au sort, et 37 voitures et 75 bons vacances ont été attribués. Quant aux malchanceux à cette loterie particulière, ils ont tous encaissé un bon vacances d'une valeur de 150 livres (220 euros environ).

Visiblement satisfaite de l'opération, Royal Mail a décidé de la prolonger: pour les deux semestres à venir, les employés fidèles au poste pourront participer à une nouvelle loterie pour 390 bons vacances d'une valeur de 275 livres (400 euros). Les plus méritants qui tiendront 12 mois sans être jamais absents, pourront espérer gagner une des 39 voitures offertes par la direction.

Avant cette opération, l'absentéisme touchait environ 10.000 personnes en permanence, soit 6,5% du personne de Royal Mail, selon le Financial Times de mardi. Chaque employé de la poste britannique était malade en moyenne 12 jours par an. Cet absentéisme a baissé à 5,7%.

L'absentéisme coûterait 1,75 milliard de livres (2,5 mds EUR) par an à Royal Mail, selon The Guardian.

Encore une fois, NO COMMENT mais j'ai quand même envie de dire que l'homme est avide et que ça le rend idiot. Mais bon, que ne ferions nous pas pour une Ford Focus.

mardi 7 juin 2005

Ce qui nous rend méfiant


Traduction pour les anglophones confirmés :
"Quand tout va mal..."
"...Rappelle toi que ça pourrait être encore pire."

Rien à ajouter!

Ce qui fait passer le temps.

Je vais faire une petite coupure à l'histoire d'Alvin pour vous remontrer un dessin de Ced et vous inciter à aller sur Mountyhall pour vous créèr un tröll et découvrir un nouveau monde avec tout plein de gens dedans. Comme ça, nous envahirons tous les mondes possibles existants...hahaha......Non, sans déconner, je me sens comme un gamin qui rejoue avec tous ces musclors et autres GIJoe avec ce jeu, j'adore et j'ai pas honte de le dire.

Voilà DräAk (on reconnaît la Ced'touch, non?).



Pour jouer au tröll, visitez le site de Mountyhall

En attendant, je vous fais part du début de l'une de mes aventures.

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La quête de Gingreint Ennaeve ********************************************************************************


Tout commence lorsque je décide, à quelques lieux de la tanière de Babh, de faire évoluer mon hypnotisme sur un cruel mais néanmoins fragile rat coriace. Le rat hypnotisé ne résiste plus aux assaults répétés et plie définitivement sous la pression d'une rafale psychique de Guntar, ami Durakuir, venu me soutenir dans mes objectifs. Le rat est mort, vive le rat. Derrière lui, il nous laisse un composant insipide, quelques GG et un parchemin que je ramasse avec un sourire jouisseur que chacun a déjà eu en rangeant dans son balluchon quelques objets de valeur.
Le lendemain, le jour se lève à peine, le deuxième rat de la zone s'est carapaté, l'identification du parchemin est effectué et c'est avec joie que je découvre la mission.

« J'en appelle à ton aide, je suis Gingreint Ennaeve.
Pour faire court: j'ai besoin de la puissance de ta force pour éliminer une menace qui me tourmente.Le risque sera faible pour cette moyennement longue aventure.Sache toutefois que le plus grand risque que tu rencontreras sera modéré.
Suite à ta réussite, c'est avec en tête la logique suivante que j'ai décidé de te récompenser:les accessoires sont toujours utiles et de plus ils font la différence entre le trollus vulgaris et le trollus nobilis.
L'avenir t'appartient.»

Je ne suis qu'un tröllinet niveau 5 et cette première mission est à ma portée, je jubile. Par curiosité, je cherche à la faire estimer sur le forum. Peu aprés, je reçois des chauve-souris en pagaille, leurs propriètaires m'annoncent vouloir échanger ce parchemin contre 100PX, contre des armes à template. L'un des écrits me fait même rire, puisqu'un tröll généreux se propose de faire la mission à ma place et me donner les récompenses. Mais la curiosité de découvrir la première étape est trop forte. Chnik, mon premier protecteur et mentor, me dit de garder cette mission pour moi. Il ne m'en faut pas plus. J'accepte.

Etape n° 1 L'équipe doit tuer un petit monstre (chaque monstre devant être d'un niveau strictement égal à 3) un Mundidey.

Au jour d 'aujourd'hui, je suis en plein préparatif, mon ami Guntar a accepté mon invitation pour cette mission. Il nous reste 22 jours, pas un de plus pour choisir notre matèriel, allèger nos sacoches de peaux, prendre les armes, trouver et abattre ce monstre au prochain mundidey.

En attendant, je me cache derrière les grosses pattes velues de Chnik et tape sournoisement un Gros Worg. Que c'est bon d'être une fouine.

DräAK, 6° jour du Ver du 4° cycle après Ragnarok

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Les préparatifs ont été, pour un temps, stoppés. Le combat sans pitié contre un Gros Worg nous prend toute notre énergie.

Chnik, aprés avoir chatouillé "trés" légeremment l'animal, nous le laisse à 70% de dégâts. Guntar et moi commençons donc à frapper de toutes nos forces, mais du haut de nos 4 dés de dégâts, nous n'arrivons pas à faire perdre plus de quelques points de vie au gros Worg.
La chance est contre moi, Coup de butoir échoue à chaque tentative, heureusement, les rafales psychiques de mon compagnon de lutte font leur effet et tiennent l'animal au respect. J'arrive toutefois à loger quelques attaques bien senties dont les Skrims ont le secret, qui égratignent le Worg déjà affaibli.

Nombreux sont ceux qui ont vécu la même scène digne des plus belles séquences du cinéma de Sergio Trölléone. Les trölls sont là, entourant la bête, armes levées vers le ciel, les yeux rivés sur l'ennemi. Quand tout à coup, le silence pesant a fait place aux cris barbares d'un DräAk heureux. Le coup de butoir a réussi, l'attaque est magistrale, la lame d'os glisse à la vitesse de l'éclair sur l'arme usé du Worg qui n'arrive pas à esquiver. Attaque critique, je suis fatigué mais fier, manquant d'énergie pour anéantir l'ennemi, je recule au niveau de Chnik qui reste en observateur. Il profite calmement de la tuerie pour travailler encore un peu son écriture magique et se reposer avant sa longue descente vers les profondeurs du Hall. Sa présence est un soutien moral et physique certain. Guntar et DräAk se regardent une dernière fois pour lancer une attaque simultannée finale.
Mais profitant de notre réflexion, le Worg s'enfuit. Chnik tente de l'insulter mais l'animal n'entend plus rien, il nous quitte pour se poser à deux zones de là, blessé, mourant à 95% de dégâts.

Ce matin, je me lance à sa poursuite et voilà qu'une chute m'amène trois niveaux plus bas. Au prix de gros efforts, je reviens et suis à présent juste en dessous de lui en espérant pouvoir le rejoindre dans l'aprés midi et le finir. Pendant ce temps, Guntar a réussi à le rejoindre. Le Worg est à 90%, il se remet, nous devons faire vite. De plus, il nous faut le terraser avant que Piratroll, un innocent voyageur, ne s'amuse à tuer la bête à notre place. La pression monte...

Le soleil est haut sur la surface du monde mais aucun rayon ne passe dans les cavernes. L'obscurité et la moiteur ambiante collent aux murs des grottes. Guntar pose une main contre la paroi humide qui s'effrite sous ses doigts. La terre des cavernes regorge de secrets mais nous sommes trop jeunes et pas assez sage pour les découvrir. Nous n'oublierons pas de revenir sur nos pas et d'user de nos talents de mineurs, auxquels Co@ch tient tant, lorsque nous les aurons appris. Moi, DräAk, je plante mon épée au sol, pose un genou et prie les dieux de la guerre d'être toujours en vie. Quelques flambeaux éternels laissés par les anciens amènent clarté et laisse aux yeux la triste désolation. L'ennemi s'est enfui. Nous n'y pouvons plus rien. Le combat devait être gagné, le monstre devait être battu. Il ne reste que la tristesse d'un combat inachevé, d'un champ de bataille désert. Mais il reste aussi le bonheur de la pensée des combats à venir. L'heure n'est pas aux pleurs, amis, l'heure est aux rires et aux embrassades. Notre mission commence en ce jour, notre départ est sonné.

Je passerai demain, une dernière fois, à la tanière de Babh pour y prendre une rondache que ZARh m'a réservé et vider quelques tonneaux à votre santé à tous, amis PSD. Nos chemins se séparent pour un temps et l'on ne devra pas en pleurer. Peut être que dans quelques années, les sages apprendront aux tröllinets comment DräAk est mort. Pour ma part, je préfère prendre ma plume et vous raconter comment je vivrai jusqu'à nos retrouvailles prochaines.

DräAk, PSD, 9° jour du Ver du 4° cycle après Ragnarok

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