vendredi 26 août 2005

La flemme ou bien?

Je pose la question : a t'on la flemme d'apprendre ou une irrépressible tendance à déléguer pour éviter d'apprendre ou encore est on destiné à rester nul dans les domaines où les autres excellent?

A chaque fois qu'un ami, copain...a un problème en informatique, c'est bibi qu'on appelle! Mais je veux crier haut et fort que personne ne m'a aidé lorsque j'avais des problèmes sur mon ordinateur. Avant, je prenais mon courage a deux mains, j'épluchais les modes d'emploi, les aides en ligne, me triturais les méninges... pour comprendre et éliminer mes soucis.
Alors pourquoi les gens aujourd'hui ne font pas pareil. Sous prétexte que je sais le faire et que je ne sais pas dire non, ils refusent de suer un peu pour remuer la merde et tenter d'apprendre.
C'est en changeant des roues, qu'on apprend à changer des roues! Merde à la fin!

Alors mon coup de gueule de la journée sera : "Halte aux fainéants, Démerdez vous!"

Ceci n'est pas valable lorsque j'ai besoin d'un dessin et que je demande de l'aide à Cédric. Pas non plus valable lorsque j'ai besoin de refaire ma peinture et que j'appelle Eric, pas non plus valable lorsque j'ai des PV et que j'appelle David et enfin, surtout pas valable lorsque j'ai besoin de câlins et que j'appelle Lydie! Mais pour le reste, halte à la flemme! ^^

jeudi 25 août 2005

Le retour du Messant

Tout d'abord, suite au changement de peau du blog de Cédric, par pur esprit de camaraderie et de soutien pour son excellent travail, j'ai décidé de m'y mettre aussi. Faire peau neuve aprés l'été ça redonne le moral. J'espère que le choix des couleurs vous conviendra.

Sinon, voici une version du retour de Messant, libre adaptation de la Bible et je peux vous assurer que moi, contrairement à mon prédecesseur, je ne marche pas sur l'eau. Mais c'était super quand même.

lundi 22 août 2005

Bourrache ta terre

Aujourd'hui, je viens de finir une pièce de théâtre troll trop longue pour être postée ici. Mais que vous pouvez trouver ici si vous êtes curieux et courageux.


voili voilo.

à pluche.

jeudi 18 août 2005

La derniere danse (PART9)

Alvin arrivait au bout du quai en haletant mais heureux de toute sa vie. Marie avait les yeux rivés sur l'amour en partance. Alvin était déjà ailleurs, avec les yeux brillants comme ces jours où vous contemplez l'objet en vitrine qui vous fait tant envie et que vous pourrez acheter d'ici peu. Un vieil homme était assis là, sur le dernier banc du quai avec à la main un vieux journal de L'Illustration du Samedi 1er avril 1922 avec le professeur Einstein en couverture, journal qu'il venait d'acquérir à la foire aux vieux papiers dans le quartier voisin. Il était vêtu d'une veste en tweed à carreaux typiquement anglais et d'un pantalon en velours vert passé qui rappelle les frusques des anciens restés trop longtemps à la campagne. Il ramenait sans cesse sa pipe à sa bouche pour happer goulûment l'âpre fumée, tout en feuilletant son journal derrière ses lunettes. Lorsque Alvin est arrivé à sa hauteur, il s'était levé, avait laissé glisser son journal sous son aisselle et lui avait ordonné de s'arrêter. Alvin s'exécuta sans trop savoir pourquoi et se tourna vers le vieil homme. Un long moment d'observation entre les deux protagonistes laissa à Marie le temps de se rapprocher à la hauteur de l'horloge pour être spectatrice des évènements.

"Alors comme cela tu reviens à la maison mon enfant! Les temps ont été durs? Cette époque ne te plait elle pas? N'as tu pas trouvé ta place?" dit le vieux.
"Comment se fait il que tu es deviné que je finirais ici?"
"Tout est écrit dans ce journal mon enfant! Rien de plus, rien de moins."
"Je ne peux pas accepter que tu m'ais fait rater mon train. Je devais en finir, je l'avais décidé."
"Crois tu réellement que ce soit ma faute mon enfant?"
"Ne me dis pas qu'il est naturel de rencontrer une vieille dame qui se jette du 5eme étage et qui revient à la vie. Qu'il est naturel de laisser une femme pleurer à sa fenêtre devant une lettre sans mot. Qu'il est naturel qu'un nouveau né soit doué de parole! Tu as voulu me piéger. Laisse moi partir. Je ne veux pas sauver les gens, cette tâche est trop inhumaine pour moi!"
"Inhumaine, tu as toujours eu le don de trouver les mots justes. Je regrette que tu n'es vu sur ton chemin que des épreuves et non des leçons."
Marie ne bougeait plus comme bouleversée devant ces deux êtres en pleine discussion. Un nuage de brume apparut à leurs pieds, la grande aiguille de l'horloge ne bougeait plus, le temps s'était arrêté. Le monde s'était figé, ne restait que Marie silencieuse, le vieil homme et Alvin.
"Ta tâche a été trop souvent bâclée, mon enfant! Ce n'est pas un reproche que je te fais! Je veux juste te faire comprendre qu'un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Sauve les."
"Il ne sert à rien de vouloir les sauver, ils n'ont plus envie de l'être. Cela fait trop longtemps que je cherche le moment pour revenir, mais il n'y a plus de place pour moi. J'ai vécu comme bon me semble. Laisse moi partir, mon père!"
"Je doute que cette Marie accepte d'être touchée par la grâce. Ce monde ne peut plus être sauvé si tu l'as décidé. Quel gâchis"
"Ce n'est pas moi qui est tout gâché. Ils sont tous bien assez grands pour cela! Je n'ai fait que vivre et attendre leur chute. Cela doit être écrit dans ce journal dont tu as toujours refusé de lire tout le contenu. Restez scotché sur les pages des grands génies de cette ère pour me prouver que de belles choses ont été accomplies, quelle bêtise. Je ne marche pas, je ne marcherais plus."
"Alors que faisons nous!"
"Laissons les mourir comme il le désire ou donnons leur une autre chance, moi, en tout cas, j'abandonne, je rentre à la maison."
Il se tourna vers Marie et lui dit:
"Marie, j'ai beaucoup de choses à te dire, es tu prêtes à tout entendre?"
Marie acquiesça snas un bruit et Alvin se rapprocha d'elle avec son grand sourire et ses cheveux en bataille.
"N'ai pas peur de moi, j'ai été autrefois celui que le monde avait appelé au secours. Je suis mort pour vous et revenu pour vous et je ne peux que verser des larmes en voyant ce que vous avez accompli."
Alvin posa ses mains sur le visage rayonnant de Marie qui semblait emplie de quiétude et de sérénité. Puis il disparut en même temps que le vieil homme dans une danse de brûme, la dernière pour Alvin.

"Voilà l'histoire telle qu'elle m'a été raconté par Marie, je vous dit." s'écriait Monsieur Elevêque. "Vous pourrez ne pas me croire mais l'enfant de Marie pourra vous ouvrir les yeux. Notre monde est mort ce jour là au bout de ce quai de gare pour renaître neuf mois plus tard à l'Hôpital Pellegrin. Quand je vois les yeux de l'enfant de Marie et tout l'espoir qu'il me donne, je me dis que j'ai de la chance d'être Bordelais, sinon, je ne l'aurais jamais rencontré, je n'aurais jamais su. Vous...Vous reprendrez bien un dernier verre avant de partir?"

Je ne sais plus quoi penser aujourd'hui, cette boulangère, femme de rien à donner la vie à l'enfant de tout que j'ai pu voir un jour dans ses bras. Je ne sais plus quoi dire pour réveiller ma vie et pour ne plus rien gâcher. Je ferais tout pour mériter sa présence, pour mériter son retour. Il y a dans la vie des choses que l’on ne peut croire mais en celle là aussi stupéfiante qu’elle soit, je crois.

FIN. Ce qui a commencé ne doit pas toujours finir. Certains partent mais d'autres les remplacent.